Lors du dernier Conseil municipal, la majeure partie des délibérations avait un caractère administratif qui n’a pas engendré de débat.
Mais sur le plan de financement de l’accès à la parcelle Pourtau, le Maire a, de nouveau, fait preuve de sa vision autocratique d’un projet aussi important que la création d’un nouveau Centre de secours.
Alors que le plan de financement et le calendrier des travaux d’accès à cette parcelle n’ont jamais été présentés (ni étudiés) en commission urbanisme ou commission des finances (qui ne s’est pas réunie depuis le 9 avril 2015), ce projet de délibération nous est envoyé par courrier électronique 5 heures avant la réunion du Conseil.
Il a donc fallu que les élus se prononcent sur ce plan de financement alors que certains n’avaient même pas eu l’occasion d’en prendre connaissance.
Et si les subventions demandées ne sont pas obtenues, nous ne savons même pas si la commune sera en capacité financière de réaliser cet accès.
Au-delà du fond que nous avons toujours contesté (l’implantation de la caserne sur cette parcelle dédiée aux sports et aux loisirs, dont l’accès n’est pas sécurisé, pour un coût beaucoup plus élevé qu’en d’autres endroits), nous avons aussi voté contre cette délibération sur la forme : le Maire décide seul, sans discussion avec les élus minoritaires, ni avec les commissions chargées d’émettre des avis avant le vote en Conseil.
Au détour d’une question de notre part, nous aurons appris que les travaux d’accès devaient être terminés avant l’été 2016 pour que le Centre d’incendie et de secours puisse être opérationnel avant l’été 2018.
Ce calendrier prévisionnel peut encore être sujet à modification car d’autres casernes sont prioritaires par rapport à celle de Lasseube. Il est donc également possible que l’accès à la parcelle Pourtau ne débouche que sur une friche durant des années.
L’année 2016 débute pour le Conseil municipal comme 2014 et 2015 : sans concertation et avec des idées très (trop) arrêtées de la part du premier magistrat de Lasseube.
voir les articles de Sud-Ouest et la République des Pyrénées